RUES DE VIC-EN-BIGORRE
Sabathé (rue)
De la rue de Camalès au passage de la voie ferrée Bordeaux-Morcenx-Tarbes.
Au lieudit “Lasmues”, le “chemin Sabathé” est, anciennement, un chemin rural menant aux parcelles cultivées. Prend-il le nom d’un propriétaire à forte
notoriété ou ayant vendu une portion de terrain, pour élargir la voie ? Très probablement, tant la transaction est traditionnelle. En 1954, les premières constructions apparaissent. Le chemin prend
l’appellation de "rue Sabathé", à partir de 1956.
Saint-Lézer (route de)
De l’intersection formée par l’avenue des Acacias et du chemin des Américains, en direction de Saint-Lézer.
Anciennement, la route de Saint-Lézer était un chemin reliant Vic-en-Bigorre à Saint-Lézer dont l’origine était un poteau indicateur placé près de l’emplacement de la
chapelle de l’Echez, dédiée à Sainte-Catherine, près du pont du Béarn. Cette église fut emportée par une crue de la rivière, à la fin du XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, ce chemin devient de grande
communication et mène de Vic-en-Bigorre à… Montaner (D.61).
Silhac (rue de)
De la place de la République au passage de la voie ferrée Bordeaux-Morcenx-Tarbes.
C’est une voie publique fort ancienne puisqu’elle empruntait le “chemin vicinal de Silhac” prolongé par le “chemin vicinal du Guillet” qui menait au
terroir de Silhac, situé de l’autre côté de l’Adour. La tradition populaire protégera cette appellation qui ne subira aucune concurrence. Son prestige est tel, au XVIIe siècle, que parmi les nombreux
militaires issus de la bourgeoisie locale, un monsieur Cazenave, habitant au bout de la rue, se fait appeler monsieur de Silhac ! C’est dire.
Le goudronnage de la rue de Silhac se fait en 1937. Son coût est de 16000 F dont la moitié est à la charge des riverains. M. de
Saint-Pastous s’improvise collecteur public et réunit la somme.
Croix de la Mission
au bout de la rue de Silhac et de la rue Sabathé
Sur le haut du support des croix de Malte