RUES DE VIC-EN-BIGORRE
Echez (quai de l’)
Du pont Debat - structure métallique - au pont Dessus ou du Béarn - en pierre - au départ de l’avenue de Pau.
Le quai de l’Echez est une appellation récente. Ce tronçon de voie publique s’est substitué à la dernière partie “du chemin de
Mulato”.
Pont Debat au bout de la rue de la Marne
Ecoles (rue des)
De la rue Jacques Fourcade au boulevard Galliéni.
À l’origine, il y a l’ancestrale “rue des Ortz” - rue des jardins - qui devient la “rue de l’Hôpital” après l’arrivée du vieil hospice, en 1786,
transformé en école publique des garçons, de 1861 à 1957, début de sa démolition. Très naturellement, la rue qui longe le bâtiment scolaire a pris le nom de “rue des Écoles”. À son tour,
l’école publique des garçons cède sa place au groupe scolaire Pierre Guillard, en 1987.
Début de la démolition de l’hospice du curé Rivière
devenu école publique des Garçons.
photo Roger Escalier - journal “Sud-Ouest” - 1957
Edmond Desca (rue)
De l’avenue de Tarbes à la rue de Silhac.
Le 30 janvier 1919, Gustave Rivière, président du conseil municipal, lit une lettre que lui a adressée Mme Edmond Desca, veuve de l’éminent statuaire vicquois.
Elle offre gracieusement à la ville le groupe en marbre “La lutte pour la vie”, l’une des plus belles œuvres du sculpteur, pour laquelle la ville n’aurait à payer que l’emballage et le
transport. Elle désire qu’elle soit placée dans le vestibule de la mairie “à l’abri des injures du temps et qu’une rue de la ville dont l’appellation banale ne s’impose pas au souvenir glorieux
ou d’un souvenir local, la rue de l’hôpital, par exemple, soit dénommée rue Edmond Desca”.
"La lutte pour la vie" - Edmond Desca
Le vœu d’Alice Desca sera exaucé. Ce chef-d’œuvre commandé par l’État, en 1912 et qui fit grosse impression, au Salon de 1914, fut acheté 2000 francs. Il est toujours exposé dans le vestibule de la Mairie. Le Conseil décida du nouveau baptême de la rue de l’hôpital. Bah ! Ce ne serait que le cinquième, en 67 ans ! Et pourtant, on ne se résigna pas à faire disparaître la “rue de l’hôpital”, trop symbolique et tellement évocatrice du passé vicquois et l’on préféra débaptiser la paisible “rue des Jardins”, à l’entrée sud de la ville.
"Le carrier Pyrénéen" - Edmond Desca