Chapitre 10

 

19e - Artisans ferronniers

     3 - Fils d’une famille d’artisans, Joseph Firmin Bosc est né à Vic-en-Bigorre, le 12 juin 1877. Le père fut très sollicité pour la confection d’ouvrages en fer forgé, notamment le Portail de la cour de la Mairie. 

    La grille de clôture des fonts baptismaux de l’église Saint-Martin et l’Entrée de l’Hôtel particulier des Lalande-d’Olce (rue de Rabastens), immortaliseront les dons d’artiste ferronnier du fils.

 

Chapitre 11

 

19e - 4 cloches

    4 - En 1629, il y avait 3 cloches. Une 4e cloche de 750 K fut commandée pour combler le vide de la 4e baie en arcade. Elle était trop lourde et mal faite. On fit refondre toutes les cloches chez Dancausse, à Soues. La plus grosse des cloches refondues dépassait 1000 K. 

On peut noter que la gamme prévisionnelle des 4 cloches était celle-ci : la «tonique», la «médiante», la «dominante» et la «sensible». 

Mais laquelle était manquante ?

Chapitre 12

 

19e - Nouveau clocher

    En 1876, la foudre détruit les toitures du mur clocher et de la tour de l’escalier. En 1878, suite au décès du Maire Philippe Darros, le projet de reconstruction est confié au conducteur de travaux vicquois M. Mandou. Le curé Michel Latour est fort mécontent du nouveau clocher proposé par ce dernier. En représailles, il annonce que la vieille cloche «Martine» ne sonnera désormais que pour les grandes solennités. 

    Pourquoi cette révolte ? L’inconséquence est totale : démolition de la partie supérieure de la tour d’horloge, du vieux beffroi, pignon, carrelage, garde-corps, corniche et contrefort nord sous le beffroi du Midi. Dans son rapport du 3 juillet 1877, M. Michelier, Président du Comité des Bâtiments civils (Préfecture) fustige cette reconstruction : «Ce qui frappe dans le projet de reconstruction du clocher, c’est le manque d’unité et d’harmonie qui existe entre les flèches et la partie inférieure sur laquelle elles reposent. Il n’existe aucun rapport entre elles et cette partie de l’édifice avec laquelle elles sont en disparate». Grave «mécompte» : La pierre «payée son prix» aurait du être employée et non pas du ciment utilisé pour les enduits et les revêtements.

En 1882, le nouveau maire Joseph Fitte fait écho aux propos du curé Michel Latour : «La Ville doit de toute nécessité s’engager dans des dépenses nouvelles si elle veut que le clocher qu’elle a fait élever ne rende pas ridicule l’aspect de l’église paroissiale».

    Le démantèlement sera achevé début 1885. et c’est l’entrepreneur de travaux publics Dominique Long qui terminera le nouveau clocher, le 10 mars 1886.