Le canal des moulins
a deux origines. Une première dont on ne connait pas la date, creusée à la digue du "Curét", à 5 km du centre-ville, sur le territoire communal vicquois,
au lieu-dit des "Barrats"; l'autre, à Oursbelille, à 13 km de Vic-en-Bigorre, qui remonte à 1281.
Force hydraulique permettant d'actionner les 4 moulins à farine et élément permanent d'irrigation
des prés, mais aussi moyen pour l'hygiène publique et l'alimentation des lavoirs et abreuvoirs placés sur le canal, ce précieux liquide servait à l'arrosage des rues et des places et contribuait à la
"fraîcheur de la Cité ". Plus tard, il contribua à nettoyer les rigoles des quartiers et tint lieu de tout-à-l'égout pour les particuliers avant d'alimenter, suprême confort, les
premiers bains-douches municipaux, en 1922.
En 1891, la municipalité de Joseph Fitte décida de doter la ville d'un éclairage public nocturne
diffusé à l'aide de 8 pylônes à croisillons. On profita de la construction d'une petite usine électrique actionnée par une turbine à vapeur "Weyer et Richemond" de 50 CV, située sur
l'emplacement du moulin du Claquet, et de la retenue d'eau maximum opérée devant le moulin pendant la journée, pour bâtir un lavoir communal public à l'usage des lavandières vicquoises pas fâchées de
quitter les rives incertaines de l'Echez.