Royal Horse Guard, en 1812

En campagne, la distinction entre cavalerie lourde et légère était sémantique. La cavalerie lourde pouvait fort bien se trouver aux avant-postes tandis que la légère pouvait effectuer de furieuses charges, comme lors du combat de cavalerie de Villa-Garcia. A l'inverse des cuirassiers français, la cavalerie lourde de Wellington ne portait pas d'armure.

Homme de troupe 1er Royal Dragons

 en 1814

Wellington avait des problèmes avec sa cavalerie. Du courage elle en avait mais la discipline lui faisait gravement défaut. Il se désespérait, comme il le disait, de "sa marotte de galoper après n'importe quoi" et de son incapacité à rallier et à se reformer après la charge initiale. Il en résultait que les Français pouvaient faire monter des renforts en ligne et lancer des contre-attaques qui infligeaient de lourdes pertes à leurs adversaires, réduisant à néant les avantages acquis au cours de la charge initiale. Cette situation incombait à certains chefs de cavalerie de médiocre capacité. A partir de 1809, chez les officiers de cavalerie de Wellington, les promotions, par l'achat de grades pour accéder aux postes de haut commandement,  furent sérieusement contrôlées afin d'éliminer les individus incompétents.

"Ronde" Porte-étendard de la cavalerie royale

Officier, porte-étendard, du 1st Royal Dragoons, en 1799. Depuis l'époque du 3e duc de Marlborough, qui en devint colonel en 1739, le régiment portait la devise de la famille : "Soyons jugés sur nos actes".

Figurine en plomb du Royal Horse Guard ---> Collection "Cavaliers des Guerres Napoléoniennes" - Éditions DelPrado, fascicule n°65.

Figurine en plomb de l'Homme de troupe du 1er Royal Dragons ---> Collection "Cavaliers des Guerres Napoléoniennes" - Éditions DelPrado, fascicule n°105.

"Ronde" du Porte-étendard de la cavalerie royale ---> Collection "Cavaliers des Guerres Napoléoniennes" - Éditions DelPrado, fascicule n°119.

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