L'infanterie légère est une arme d'élite. Chaque brigade d'infanterie est dotée d'un seul régiment léger.

Le Porte-Aigle du 2e régiment d'Infanterie lègère, lieutenant Henriette, fut blessé à Busaco, le 27 septembre 1810.

 

A la bataille de Vitoria, le 21 juin 1813, le 2e régiment d'Infanterie lègère est affecté à l'Armée du Portugal du général en chef Honoré Reille, dans la 4e division commandée par le général Sarrut, brigade du général François Fririon. Le 16 décembre 1813, le 2e léger est affecté à la 9e division d'Infanterie dont le quartier général est basé à Beyris, près de Bayonne. Le bataillon : 745 soldats + sous-officiers + 17 officiers est sous les ordres du général Jean-Baptiste Menne. Il ne participe pas à la bataille de Toulouse du 10 avril 1814.

L'Aigle et le drapeau du modèle 1804 est porté par un sergent-major de voltigeurs.

 

Le 16 décembre 1813, le 5e régiment d'Infanterie légère est affecté à la 3e division d'Infanterie dont le quartier général est basé à Mousserolles, à l'est de Bayonne dans la 2e brigade du général Jean Maucomble : Un bataillon : 674 soldats + sous-officiers + 16 officiers. Le général Sir John Hope attaque le 14 avril, à 3 h du matin, sur tous les points de la ligne de blocus, le bataillon de la colonne du Centre, enlève la ligne au pas de course et à la baïonnette. On se bat dans ces retranchements, corps à corps avec l’ennemi contraint de les abandonner, comblés de morts et de blessés. La colonne du centre se porte sur la route de Bordeaux en franchissant les coupures et les retranchements garnis de palissades et poursuit l’ennemi qui se retire en désordre. Le général baron Maucomble fait l’objet d’une mention particulière pour son action dans l’affaire du 27 février 1814 où l’ennemi a tenté de s’emparer des ouvrages extérieurs de la Citadelle et de Saint-Esprit de Bayonne où les troupes qu’il commande se sont couvertes de gloire.

 

Le 5e régiment léger ne participera pas à la bataille de Toulouse du 10 avril 1814.

A la bataille de Vitoria, le 21 juin 1813, le 9e régiment d'Infanterie lègère est affecté à l'Armée du Midi du général en chef Honoré Gazan, dans la 1re division commandée par le général Jean-François Leval, brigade du général Georges Alexis Mocquery. A la bataille de Toulouse, le 10 avril 1814, le 9e régiment d'Infanterie lègère - 641 hommes - est affecté à l'Aile gauche du Lieutenant général baron Bertrand Clauzel, dans la 8e division commandée par le général comte Jean Isidore Harispe, brigade du général baron Guillaume Dauture.

 

Ici, l'on voit le drapeau modèle 1802 du 2e bataillon de la 9e demi-brigade - devenue 9e régiment en 1803 - d'Infanterie légère porté par un sergent-major de la compagnie des Voltigeurs. Après la bataille de Marengo, le 14 juin 1800, l'Empereur la qualifia d'Incomparable.

Le 21 juin 1813, à Vitoria, le 16e régiment d'Infanterie légère est affecté à l'Armée du Centre, dans la 2e division d'Infanterie commandée par le général Louis Victorin Cassagne et la brigade du colonel Braun. Le 16e régiment léger ne participera pas à la bataille de Toulouse du 10 avril 1814.

"Ronde" de l'Infanterie légère

Les 2e, 5e et 16e régiments d'Infanterie légère.

Figurine en plomb du Porte-Aigle du 2e régiment d'Infanterie légère ---> Collection "Porte-Drapeaux des armées de Napoléon" - Éditions Hachette, fascicule n°90.

 

Figurine en plomb du Porte-Aigle du 5e régiment d'Infanterie légère ---> Collection "Porte-Drapeaux des armées de Napoléon" - Éditions Hachette, fascicule n°56.

 

Figurine en plomb du Porte-Drapeau de la 9e demi-brigade d'Infanterie légère ---> Collection "Porte-Drapeaux des armées de Napoléon" - Éditions Hachette, fascicule n°3.

 

Figurine en plomb du Porte-Aigle du 16e régiment d'Infanterie légère ---> Collection "Porte-Drapeaux des armées de Napoléon" - Éditions Hachette, fascicule n°74.