Le 45e régiment d'infanterie de ligne est affecté à l'Armée du Midi, à la bataille de Vitoria, le 21 juin 1813, dans la 5e division d'avant-garde du général baron Jean-Pierre Maransin, originaire de Lourdes. Le 16 décembre 1813, le régiment est affecté à la 4e division d'Infanterie basée à Marrac, à Bayonne, commandée par le général de division baron Eloi Charlemagne Taupin, au 1er bataillon : 757 soldats + sous officiers + 19 officiers, commandé par le général baron Jean-Pierre Antoine Rey. Devant Toulouse, le 10 mai 1814, le 45e régiment d'infanterie de ligne - 588 hommes - est affecté à l'Aile gauche de l'Armée des Pyrénées sous l'autorité du Lieutenant-général Bertrand Clauzel, dans la 8e division du général comte Jean Isidore Harispe, de la brigade du général baron Jean-Baptiste Charles Baurot.
Le 95e régiment d'infanterie de ligne est affecté à l'Armée du Midi, à la bataille de Vitoria, le 21 juin 1813, à la 3e division du général baron Eugène Casimir Villatte, dans la brigade du général Etienne Nicolas Lefol. Le 16 décembre 1813, le régiment est affecté à la 3e division d'Infanterie basée à Mousserolles, près de Bayonne, commandée par le général de division Louis Abbé et dans la 2e brigade du général Jean Maucomble, 1 bataillon : 846 soldats + sous officiers + 17 officiers. Le 29 décembre 1813, Le 95e régiment d'infanterie de ligne est rattaché au corps de la garnison de Bayonne. Le 1er avril 1814, le 95e régiment d'infanterie de ligne est versé dans la Réserve sous l'autorité du général baron Jean-Pierre Travot et au commandement de la brigade du général baron Bernard Pourailly. Le 15 avril 1814, le 1er bataillon du 95e régiment de ligne, commandé par le chef De Lassalle, de la colonne de droite, participera au pas de course et à la baïonnette à une sanglante mais brillante contre offensive face aux forces anglo-portugaises du général Sir John Hope. Le chef de bataillon De Lassalle y perdra la vie.
L'Aigle et le Drapeau du 1er bataillon sont portés par un sergent-major d'une compagnie de fusiliers.
Le 96e régiment d'infanterie de ligne est affecté à l'Armée du Midi, à la bataille de Vitoria, le 21 juin 1813, à la 1re division du général baron Jacques Louis François de Tilly, dans la brigade du général Jacques-Polycarpe Morgan. Le 13 décembre 1813, à 8,30 h, le Mal Soult fait attaquer la droite ennemie sur la hauteur de Losterenéa, au sud-ouest de Saint-Jean-le-Vieux-Mouguerre. Le 96e régiment d'infanterie de ligne, de la 6e division d'Augustin Darricau, originaire des Landes, se bat à la baïonnette avec un acharnement qui fait écrire au Maréchal ce laconique : «s’est parfaitement conduit». L’attaque a fait rage toute la journée. Cette journée se solde par 5900 soldats français tués ou blessés. Des lignes entières sont détruites. Les généraux de brigade Mocquery et Jean-François Maucomble sont blessés, le lieutenant- général Drouet comte d’Erlon, les généraux de division Darricau et Maransin et le général de brigade, Baille de Saint-Pol, ont reçu des contusions. Plusieurs chefs de corps sont hors de combat. Le bilan est très lourd. Le 16 décembre 1813, le régiment est affecté à l'Armée du Centre commandée par le Lieutenant-général Jean-Baptiste Drouet comte d'Erlon, dans la 6e division d'Infanterie basée à Mousserolles, près de Bayonne, commandée par le général de division Augustin Darricau et dans la 2e brigade du colonel Pierre Clavel, 1 bataillon : 707 soldats + sous officiers + 16 officiers. Le 23 février 1814, le 7e bataillon du 96e régiment d'infanterie de ligne est rattaché à la garnison de Navarrenx au grand étonnement du duc de Feltre, ministre de la guerre. Le Maréchal déclarera : «Je ne crois pas que l’on puisse en faire moins pour cette place ; ou bien il fallait l’évacuer». Le 1er avril 1814, le 96e régiment d'infanterie de ligne est affecté à l'Armée de l'Aile gauche commandée par le Lieutenant-général baron Bertrand Clauzel, dans la 6e division d'Eugène Casimir Villatte, comte d’Oultremont, de la Brigade du général Louis Paul Baille, baron de Saint-Pol - 568 hommes. Certains éléments du 96e régiment d'Infanterie de ligne seront détachés dans la Réserve sous l'autorité du général baron Jean-Pierre Travot et le commandement de la brigade du général baron Bernard Pourailly.
Le Drapeau du 3e bataillon de la 96e demi-brigade de ligne est porté par le sergent-major Jacques Charles Leroy.
Le 100e régiment d'infanterie de ligne est affecté à l'Armée du Midi, commandée par le général en chef Honoré Gazan, à la bataille de Vitoria, le 21 juin 1813, dans la 6e division du général baron Augustin Darricau, de la brigade du général baron Louis Paul Baille de Saint-Pol. Le 16 décembre 1813, le 100e régiment d'infanterie de ligne est affecté à l'Armée du Centre commandée par le Lieutenant-général Jean-Baptiste Drouet comte d'Erlon, dans la 6e division d'Infanterie basée à Mousserolles, près de Bayonne, commandée par le général de division Augustin Darricau, à la 1re brigade du général baron Louis Paul Baille de Saint-Pol, 1 bataillon : 948 soldats + sous officiers + 16 officiers. Le 1er avril 1814, le 100e régiment d'infanterie de ligne sera affecté à l'Armée de l'Aile gauche commandée par le Lieutenant-général baron Bertrand Clauzel, dans la 6e division d'Eugène Casimir Villatte, comte d’Oultremont, de la Brigade du général Louis Paul Baille, baron de Saint-Pol - 781 hommes.
C'est le fanion du 4e bataillon du 100e régiment de ligne qui est porté par un sergent-major choisi dans une compagnie.
"Ronde" de l'Infanterie de ligne
Figurine en plomb du Porte-Aigle du 45e régiment d'Infanterie de ligne ---> Collection "Porte-Drapeaux des armées de Napoléon" - Éditions Hachette, fascicule n°19.
Figurine en plomb du Porte-Aigle du 95e régiment d'Infanterie de ligne ---> Collection "Porte-Drapeaux des armées de Napoléon" - Éditions Hachette, fascicule n°82.
Figurine en plomb du Porte-Drapeau de la 96e demi-brigade d'Infanterie de ligne ---> Collection "Porte-Drapeaux des armées de Napoléon" - Éditions Hachette, fascicule n°24.
Figurine en plomb du Porte-fanion du 100e régiment d'Infanterie de ligne ---> Collection "Porte-Drapeaux des armées de Napoléon" - Éditions Hachette, fascicule n°57.