CANON DE 7 DE VERCHERE DE REFFYE

Canon de 7 se chargeant par la culasse

En 1870, un peu avant la déclaration de guerre, deux canons de 7 sont à l'essai, à Versailles. Les résultats relatifs aux trajectoires et à la justesse des tirs décident le gouvernement de la Défense nationale à faire construire un grand nombre de batteries de 7, soit à Paris, soit dans les départements non envahis.

 

Ce premier modèle qui sera largement amélioré par de Reffye, à Tarbes, prend la dénomination de canon de 7 par le poids du projectile qu'il lance et qui fait environ 7 kg. La bouche à feu est en acier ou en bronze, de calibre 85 millimètres, à 14 rayures cunéiformes inclinées de droite à gauche, se chargeant par la culasse et pesant, en moyenne, 620 kg (acier) ou 650 kg (bronze), tirant à une distance maximum de 5800 mètres. Le corps du canon est en acier renforcé par sept frettes dans sa partie postérieure. Les projectiles réglementaires sont : l'obus ordinaire cylindro-ogival en fonte de 6,900 kg, l'obus à double paroi, l'obus à balles et la boite à mitraille. Ce canon est doté d'un affût en fer, d'un avant-train de campagne en bois, modèle 1827, qui porte un coffre à munitions ou caisson dans lequel sont placées les gargousses.

Canon de 7 de campagne - système de Reffye - 1871-1873

Musée du Canon et des Artilleurs à Draguignan