GRANDS CAVALIERS

 

 

Maréchal Jean-Baptiste

 

Bessières, duc d'Istrie

 

Jean-Baptiste Bessières suit son maître Bonaparte dans toutes les campagnes qu'il entreprend, depuis l'Italie, en 1796. Pendant la campagne de 1805, il commande la division de la Garde Impériale à la brillante victoire d'Austerlitz. Ensuite, il se signale à Iéna, en 1806, mais surtout à Eylau où il mène une formidable charge de cavalerie qui emporte les lignes russes et à Friedland. De la Prusse, Bessières passe à la péninsule Ibérique où il guerroie de 1808 à 1809 avant de suivre Napoléon en Autriche en tant que commandant de la cavalerie de la Garde. Il administre le gouvernement de la Vieille Castille et du royaume de León de 1811 à 1812. Il sera également de toutes les batailles de Russie et vivra l'humiliation et les souffrances d'une terrible retraite. Commandant en chef de la cavalerie de la Grande Armée, lors de la campagne d'Allemagne, en 1813, il tombe au combat, pendant la bataille de Lützen, le 1er mai 1813. Jean-Baptiste Bessières était, selon Napoléon, «un officier de réserve plein de vigueur, mais prudent et circonspect». Médiocre commandant en chef, il fut en revanche un excellent général de cavalerie, courageux, capable d'initiatives et qui conduisait toujours personnellement les charges de ses cavaliers face à l'ennemi. Sa mort sera vivement ressentie par l'Empereur qui déclarera à son sujet : «il a vécu comme Bayard, il est mort comme Turenne».

 

Maréchal Michel Ney

 

duc d'Elchingen

 

Après avoir combattu à Iéna et à Friedland, le maréchal Michel Ney gagne l'Espagne, en 1808, avec son 6e corps et parvient à retourner la situation peu favorable dans laquelle les Français se trouvaient et à forcer les Anglais à reculer. Ensuite, il quitte l'Espagne pour participer à la campagne de Russie dans laquelle il commandera le 3e Corps de la Grande Armée. Le 7 septembre 1812, il livre bataille à la Moskowa et prend le commandement de l'arrière-garde des troupes françaises qui font retraite. Réduit à 3000 hommes, il est coupé du reste de l'armée par les Russes et en particulier par les cosaques qui harcèlent les éléments isolés. Il doit même, sabre ou fusil au poing, "défendre sa montre à trois cosaques" comme le rapporte la légende napoléonienne. En Russie, pour se protéger du froid, comme les autres maréchaux et généraux présents, Ney porte aussi par-dessus son frac, un manteau en drap épais gris, bordé de fourrure et orné des symboles du grade ou de la dignité; ici, ce sont des passementeries dorées. 

               

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"Né le à Sarrelouis (Lorraine) et fusillé le place de l’Observatoire à Paris. Il est surnommé par l'Empereur le «Brave des braves». Le 14 octobre 1805, il gagne la bataille d'Elchingen, décisive pour la reddition de la forteresse d’Ulm, le , pour laquelle il reçoit le titre de duc d’Elchingen, le . Bientôt s’ouvre la campagne de Prusse. Présent à Iéna le , Ney emmène ses divisions à l’assaut des lignes prussiennes. Mais, emporté par son élan, il se retrouve encerclé. Lannes le tire de ce mauvais pas. Le lendemain, il prend Erfurt et quelques jours plus tard entame le siège de Magdebourg, siège qui dure moins de 24 heures. La bataille d'Eylau (8 février 1807), si elle n’est pas perdue grâce aux charges du maréchal Murat, est gagnée grâce à l’arrivée propice et inespérée du 6e corps commandé par le maréchal Ney. Avec seulement 14 000 soldats, il contraint les 70 000 soldats russes à se replier, à Guttstadt. La victoire de Friedland peut aussi être mise en partie à son crédit. En Espagne, il est moins heureux à cause de son caractère jaloux, de ses disputes avec Jomini, son chef d’état-major, et surtout à cause de la haine qu'il entretient à l'égard du maréchal Soult. Il commande les troupes françaises qui occupent la Galice. En mai 1810, il reçoit le commandement de l’un des corps d’armée qui composent l’armée du Portugal sous les ordres du maréchal Masséna. Il participe à la bataille de Bussaco qui est une défaite. Ses rapports avec Masséna sont tout aussi mauvais que ceux entretenus avec Soult. En effet, oublieux d'une certaine forme d'honneur dans ses responsabilités, les torts qu'il cause à Masséna en 1810-1811, Ney les a déjà causés à Soult en 18095. Fait unique pour un maréchal, il est démis de son commandement, le , et rejoint Paris où Napoléon l’affecte à la formation des troupes françaises stationnées au camp de Boulogne".

                                                                     

                                                                      Texte tiré de Wikipédia

 

On connaît sa fin dramatique. Le maréchal Michel Ney refusera qu'on lui bande les yeux et, s'adressera aux soldats : "Camarades, tirez sur moi et visez juste !".

Maréchal Jean-Baptiste Bessières ---> Collection "Soldats-de-plomb de la Grande Armée de Napoléon" - Éditions Atlas, fascicule n° 33.

 

"Ronde" Maréchal Jean-Baptiste Bessières ---> Collection "Soldats-de-plomb de la Grande Armée de Napoléon" - Éditions Atlas, fascicule n° 9.

Maréchal Michel Ney---> Collection "Soldats-de-plomb de la Grande Armée de Napoléon" - Éditions Atlas, fascicule n° 53.

 

"Ronde" Maréchal Michel Ney ---> Collection "Cavaliers et Fantassins des Guerres  Napoléoniennes" - Éditions del Prado, fascicule n° 17.

 

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