L'ANNEE 1918

Le 21 mars 1918, les Allemands veulent séparer l'armée anglaise de l'armée française pour marcher sur Paris.Pliant sous la puissance de feu de l'artillerie ennemie, la droite anglaise fléchit laissant un large trou, à gauche, qu'il faut combler impérativement. Ce jour-là, s'engage la bataille de l'Avre ou deuxième bataille de Picardie.

Grandes batailles ⇒ pertes :

1918 : 3e de l’Aisne (7), 2e Somme (1), 2e Marne (8), 2e Belgique (1). Autres opérations (29).

12e Régiment d’infanterie - Tarbes


1918 : La Bataille de Picardie : Chevincourt, ferme de Vaugenlieu, Elincourt, Thiescourt : (juillet-août)   Oise (septembre) : Quessy, bataille de St Quentin (octobre- novembre : Fonsommes, Etaves, Grougis. 

83e Régiment d’infanterie - Toulouse


1918 : Verdun (janvier-avril) : cote 304, Mort Homme, Monts de Flandres (Belgique) (avril-mai) : Poperinghe, Dranoutre, La Douve prise du château de Locre, offensive de Picardie (août-septembre) : Lihons, Chaulnes, Pertain, Licourt, Epénancourt, Croix, Quivières, Germaine, bois de Savy, bataille de Saint-Quentin (octobre) :  Hauteville, cote 139, Noyales, Guise.

Les poilus du front de l'Aisne

Le char Schneider est massif, rigide, robuste, prévu pour franchir les tranchées sans se retourner. Mais sa fiabilité n'est pas à toute épreuve. Il est équipé d'un canon de 75 mm, à droite, et de deux mitrailleuses à gauche.

Char Schneider CA-1 - 1916

Le char Renault est révolutionnaire pour l'époque : sa tourelle peut "tourillonner" sur 360°. Pour la première fois, un char ne peut être surpris par l'arrière.

Char Renault FT-17 - 1917

Au mois de juin 1918, le Sergent vicquois Simon Fourcade est pilote à l'escadrille C34, équipée d'avions Caudron G4 et G6, et rattachée à la 52e DI, avant octobre 1917. Après cette date, l'escadrille adopte des modèles SPA biplace 34 avec des SPAD (Société pour les avions Déperdussin) XI ou XVI A2 et rattachée à la 1e Armée, depuis le 25 mai 1918.

Le Spad XI

Le lundi 11 novembre 1918, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne, deux trains stationnent. Dans l'un, les plénipotentiaires allemands Mattias Erzberger, secrétaire d'Etat et le général Von Winterfeldt. Dans l'autre, le maréchal bigourdan Ferdinand Foch, généralissime des armées alliées, le général Weygand et les amiraux britanniques Hope et Wemyss.

L'Armistice dans la clairière de Rethondes

Photos collection Augustin Simon